Aujourd’hui, je vous partage une recette simple mais extrêmement délicieuse !
Pâtissée avec des fraises fraîches et du fromage blanc, cette charlotte est légère.
La charlotte aux fraises
Ingrédients
30 boudoirs
500 grammes de fraises
350 grammes de fromage blanc
2 sachets de sucre vanillé
1 demi citron
30 grammes de sucre
Recette
Lavez et équeutez les fraises ;
Réservez-en quelques-unes au réfrigérateur pour la décoration de la charlotte ;
Coupez le reste des fraises en petits morceaux ;
Ajoutez le jus du demi citron ;
Ajoutez les 2 sachets de sucre vanillé ;
Mélangez ;
Versez dans un récipient le fromage blanc et le sucre ;
Mélangez ;
Ajoutez les fraises ;
Dans une assiette creuse, versez de l’eau avec un peu de sucre ;
Imbibez légèrement la face non sucrée des boudoirs et tapissez les bords ainsi que le fond du moule à charlotte ;
Couvrez les boudoirs de la moitié de la préparation de fromage blanc et de fraises ;
Ajoutez une couche de boudoirs ;
Couvrez les boudoirs du reste de la préparation de fromage blanc et de fraises ;
Ajoutez une dernière couche de boudoirs ;
Posez le couvercle du moule à charlotte ;
Laissez reposer la charlotte pendant 6 heures au réfrigérateur ;
Démoulez la charlotte ;
Décorez avec quelques fraises selon votre goût.
Ma gentille Maman m’a confectionné ce joli tablier de cuisine pour vous présenter mon plat, merci Maman!
Les bienfaits de la fraise
A l’arrivée du printemps, la fraise emplit nos étals de marché pour mon plus grand bonheur. C’est un régal pour les papilles. De plus, elle est riche en bienfaits nutritionnels.
🍓Elle est peu calorique : environ 35 calories pour 100 grammes. Manger des fraises allie le plaisir et la santé.
🍓 Elle est hydratante : environ 92 % de teneur en eau. C’est un des aliments les plus hydratants pour l’organisme.
🍓 Elle est riche en vitamine C ; elle l’est presque deux fois plus que les oranges ou les mandarines. C’est L’anti-fatigue de l’été.
🍓 Elle est riche en antioxydants.
🍓 Elle est source de fibres bien tolérées qui activent le transit intestinal et limitent les ballonnements.
🍓 Elle stimule le système immunitaire.
Histoire de la fraise
Au Néolithique, nos ancêtres préhistoriques la cueillaient sur des fraisiers qui poussaient en sous-bois à l’état sauvage en Amérique, en Asie ainsi que dans les zones sub-montagneuses d’’Europe occidentale.
Les romains la cultivaient dans leur jardin pour son goût mais surtout pour un intérêt esthétique : son parfum, sa fragrance, d’où son nom latin Fragaria vesca.
Les premières mises en culture de la fraise des bois débutèrent au Moyen-Âge. Les paysans l’avaient introduite dans les jardins ainsi que les potagers royaux et bourgeois. Ils créèrent alors de nombreuses variétés en sélectionnant leurs favorites. Les jardins royaux du Louvre comptaient plus de 10 000 fraisiers en 1368. Le fruit était alors très parfumé mais très petit.
A la Renaissance, elle était devenue un met raffiné., les femmes l’’accompagnaient de crème et les hommes de vin. Louis XIV ne savait résister à cette merveilleuse baie rouge malgré l’interdiction de son médecin.
C’est à partir du XVème siècle qu’elle commençait à faire l’objet d’une culture commerciale. Les anglais puis, les hollandais amélioraient les espèces sauvages qui poussaient dans leurs bois pour que les baies soient plus grosses.
Toutefois, au XVIème siècle, la migration et la diversification des variétés des plants de fraisiers s’étaient effectuées grâce aux expéditions coloniales en Amérique. Ainsi, le marin Jacques Cartier découvrit la variété Fragaria virginiana au Canada.
Au XVIIIème siècle, Amédée François Frézier, capitaine du génie spécialiste des fortifications et ingénieur(-espion) français qui avait pour mission d’étudier les fortifications espagnoles côtières et portuaires du Chili et du Pérou, avait remarqué que les Picunches et les Mapuches cultivaient et consommaient sous différentes formes une fraise plus grosse que celles de nos contrées. En 1714, il revenait en France avec des pieds de cette nouvelle espèce de fraise : la Fragaria chiloensis qu’il porta au jardin botanique de Brest et en offrit au roi Louis XIV qui les fit cultiver au Jardin Royal.
Un croisement avait alors été créé entre la Fragaria chiloensis et la Fragaria virginiana car les plants de fraisiers étaient sans étamines, donc incapables de se polliniser entre-eux. Ainsi naquit la Fragaria ananassa qui tient son nom de la saveur de son fruit qui est proche de celle de l’ananas. Elle avait très vite fourni l'essentiel de la production mondiale de fraises.
Cependant, les Français gardaient leur attachement à leur petite fraise des bois, la trouvant beaucoup plus goûtue que la grosse hybride américaine !
Au XIXème siècle, la fraise s’était démocratisée grâce aux avancées agricoles, elle se cultivait sur des parcelles dédiées à la culture des plants de fraisier.
À partir de 1865, l’ouverture de la voie ferrée Brest-Paris fut inaugurée. C'était alors le début d’un puissant développement de la fraisiculture. L’'Angleterre se présentait comme le plus gros marché. A la fin XIXème siècle, les producteurs se regroupaient pour commercialiser les fraises et innovaient dans des techniques pour augmenter le rendement. Ainsi, dans les années 1950 les producteurs, notamment ceux de la presqu’île de Plougastel, commençaient à pratiquer la sélection des plants.
De nos jours, les fraisiers sont cultivés dans de nombreuses régions françaises (Plougastel, Aquitaine, Provence ...). Leur culture se fait sur des bâches plastiques noires et sous des serres transparentes.
Personnellement, j’adore les cueillir et les déguster dans les sous-bois comme mes aïeuls préhistoriques.
Histoire de la charlotte
L’ancêtre de la charlotte est britannique. Elle a été créée par un chef au début du XIXème siècle en hommage à la reine Charlotte de Mecklembourg-Strelitz, l’épouse de George III et la grand-mère de la Reine Victoria.
Issue de la recette du pudding, la charlotte était pâtissée dans un moule haut aux bords évasés. Elle était réalisée avec du pain de mie beurré ou de la brioche, puis garnie de compote de fruits à la pomme, à la poire ou à la prune. Elle était ensuite cuite au four pendant plusieurs heures. Cet entremet était servi chaud après une cuisson de plusieurs heures. C’était un délice à déguster à l’heure du thé.
La version de la charlotte que nous connaissons aujourd’hui est apparue en 1800. Antonin Carême, pâtissier et chef français était alors en service dans les cuisines de la couronne d’Angleterre. Pour qu’elle soit plus délicate, il avait adapté la recette en remplaçant le pain de mie ou la brioche par des biscuits à la cuillère et en ajoutant de la crème bavaroise. De plus, la charlotte n’était plus cuite durant des heures mais dégustée froide. Il la nomma « charlotte à la parisienne » puis, la rebaptisa par la suite en « charlotte à la russe » lorsqu’il exerçait au sein des cuisines du tsar Alexandre.
Aujourd’hui, de nombreuses adaptations existent : la charlotte aux fraises, la charlotte au chocolat, une charlotte plus légère en substituant la crème bavaroise par du fromage blanc… Du fait de cette diversité, la charlotte contente le plus grand nombre des gourmets et des gourmands !
Et vous ?
Quelle est votre recette de charlotte favorite ?
J’ai pâtissé cette charlotte pour remercier ma maman de ce joli tablier de cuisine qu’elle m’a confectionné mais surtout pour la fête des mères.
Je vous délivre cette recette facile pour en offrir à vos gentilles mamans ! Je vous souhaite un bon régal gustatif.
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